Il y a quelques jours, nous avons publié un article portant sur l’appui de la Confédération des motocylistes du Canada et de la Canadian Motorcycle Association envers l’enjeu de l’alcoolémie à zéro (taux d’alcool dans le sang à zéro) pour les conducteurs de motos. Les commentaires des deux organismes ont été faits suite à un relevé de presse publié par Arrive Alive portant sur le même sujet.
Suite à l’article, plusieurs lecteurs ont envoyé des messages indicants que les organismes n’avaient pas appuyé l’alcoolémie à zéro. Nous avons donc intervenu et voici ce que la CMC et la CMA avaient à dire:
La CMC a avoué qu’elle avait appuyé la nouvelle politique pour les nouveaux conducteurs. Pour ce qui en est de la CMA, elle a fait une déclaration en janvier dernier, suggérant que le Canada s’investisse davantage dans la sécurité des nouveaux conducteurs de motos.
La suggestion de l’alcoolémie à zéro n’était pas universelle, et n’était pas destinée à tous les conducteurs. Il s’agissait plutôt d’un concept générale. Cependant, certaines municipalités ont déjà mis en place ce réglement même (pour les nouveaux conducteurs).
« Notre message doit être mis en contexte », a déclaré Daniel H. Tessier, président de la CMC. « Notre objectif premier comprend seulement le système de permis gradué. »
Et voici la réponse de Marilynn Bastedo de la CMA:
« Ce relevé de presse porte sur la sécurité sur la voie publique et non sur circuit fermé. L’ordre permanent de la CMA comprend dans l’article 13, la sécurité routière, le point 03 qui dit que la CMA affirme une politique de tolérance à zéro par rapport à l’alcool au volant, ou au guidon dans ce cas. Nous appuyons toutes initiatives qui ont l’objectif de s’assurer que les motocyclistes ne consomment pas d’alcool à moto. »
« En ce qui comprend les activités de courses ou de compétitions, tel que discuté au préàlable, les réglements de la CMA ont toujours compris l’interdiction de la consommation d’alccol par les participants des compétitions, ainsi que leurs équipes de soutien. »
MotoGuideCanada a aussi contacté Arrive Alive mais nous avons été dans l’impossibilité de rejoindre la personne clé afin de discuter au sujet du relevé de presse en question.
